Produit en montagne, le miel de sapin est aussi rare que cher tant et si bien que certaines variétés sont désormais protégées. C’est le cas du Miel de Sapin des Vosges, même si on trouve aussi ce précieux nectar du côté du Jura, des Pyrénées, dans le Massif Central, ou le Massif du Pilat. Voyons comment il est fabriqué et pourquoi il est aussi singulier dans l’univers des produits de la ruche…
Le miel de sapin se distingue des autres miels en raison de son processus de fabrication.
Qu’est-ce que le miel de nectar ?
D’ordinaire, la production de miel est assurée par les abeilles qui viennent butiner les fleurs et cueillir le nectar pour venir le transformer en miel dans les alvéoles de la ruche. C’est là le travail des ouvrières qui se le passent de bouches en bouches et qui assurent ainsi la transformation de la matière première. Le miel finira par nourrir les larves une fois qu’il sera séché, ou bien être récolté par l’apiculteur.
Les butineuses sont alors au cœur du procédé de fabrication et c’est leur action d’extraction du nectar des fleurs qui permet de récolter des miels monofloraux ou polyfloraux suivant les régions et les saisons.
Le miel monofloral (ou miel de cru) provient à 80% de la même fleur, et il en existe une grande variété (châtaigner, acacia, romarin, tilleul…). Comme son nom l’indique, le miel polyfloral est conçu à partir d’un mélange de nectars de plusieurs fleurs et son appellation est souvent en rapport avec la région ou la flore d’origine (miel de montagne, miel de garrigue, miel de maquis, miel de causse…).
On obtient ainsi ce qu’on appelle un miel de nectar.